BOLIVIE : DES NOUVELLES D'ADRIANA POUR LE PROJET APRENDAMOS.

Adriana

Dans le programme, l’assiduité est normale puisque les enfants ont énormément besoin du soutien des cours, toujours dans le respect du protocole sanitaire. Au début du semestre, la présence était en alternance. Le nombre d’enfants inscrits dans le programme est de 60.

À l’école, ils alternent présentiel et distanciel 1 semaine sur 2 et c’est là que se situe le problème pour les enfants qui n’ont pas accès à Internet. Pour suivre les cours, on leur envoie des photocopies des devoirs. Il faut rédiger des textes et chaque enfant doit préparer son devoir dans un livret. Parfois, ils rencontrent des difficultés et nous devons les aider.

Introduction du rapport annuel

Nous avons commencé normalement les cours dans les deux centres, avec la joie d’accueillir les nouveaux élèves. Au début, nous avons eu des difficultés avec ces derniers car leur apprentissage était lent et ils n’étaient pas très investis dans le programme. 

Nous avons continué les cours jusqu’à ce que la pandémie arrive en Bolivie et se propage, ce qui a causé la fermeture des écoles au niveau national. Pour notre part, nous avons décidé de maintenir le soutien scolaire car les enfants en ont vraiment besoin. Nous nous sommes relayées pour maintenir la distanciation entre les éducatrices et les élèves. Cela était nécessaire pour éviter la propagation et les contagions, et aussi pour des raisons d’hygiène. Nous avons décidé d’annuler la collation pour les enfants. Après le mois d’avril, nous avons été aux côtés des enfants pour le soutien scolaire, puisque la quarantaine était plus flexible et les transports publics ont même repris. Nous avons continué à nous relayer et certains enfants ont pu sortir de leurs quartiers. En ce qui concerne l’école, on leur a donné des devoirs via WhatsApp mais tous n’ont pas la possibilité d’y accéder.

Concernant le premier semestre, nous ne l’avons pas conclu normalement.

Pendant l’hiver, nous avons dû faire une pause à cause des rhumes qui augmentaient tout comme la propagation du Covid-19. 

Après la pause, la situation n’a pas beaucoup évolué, et ce malgré la quarantaine plus flexible. Les parents avaient toujours la crainte que leurs enfants ne soient contaminés, ils ont donc cessé de les envoyer régulièrement.

Le ministre Víctor Hugo Cárdenas a déclaré l’année scolaire terminée et que tous les élèves validaient leur année, par conséquent il y a eu moins d’élèves à venir dans les deux centres du programme. Cependant, par la suite, il a été annoncé que les classes continueraient sous forme virtuelle et non présentielle, c’est ainsi que nous avons terminé avec un soutien total des élèves dans les deux centres. 

Nous avons acheté des kits d’hygiène pour chaque élève et nous avons organisé un petit événement à la fin de l’année scolaire avec la présence de certains parents.